Page 300 - Livre Beau-Rivage Palace
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Fig. 4

          ordre contigu, puis de deux immeubles de douze et de dix niveaux    1. Sur les Sandoz, voir Jean-Pierre JELMINI (dir.), Du moyen âge au 3 e  millénaire: Les Sandoz,
                                                                    une famille des Montagnes à la conquête du monde, Neuchâtel : Editions Attinger, 1999
          respectivement situés le long de l’avenue d’Ouchy et du chemin      2. ABR, cote 002. Dossier très complet comportant conventions, correspondance, photographies
          de Beau-Rivage sans oublier quelques autres constructions plus       relatives au monument de la Paix.
                                                                   3. Voir à ce sujet et sous ce titre l’article très documenté de Joëlle NEUENSCHWANDER FEIHL
          basses. Ainsi naît un plan de quartier dit « Plan Quillet » qui sera mis         dans : Nadja MAILLARD (dir.) L’Hôtel d’Angleterre à Lausanne, Histoire et Architecture,
                                                                    Lausanne : Payot, 2002. Voir aussi, dans le volume des Procès-verbaux du conseil
          à l’enquête publique en 1959, et qui soulèvera, on s’en doute, les       d’administration 1950-1959, p. 272, 292-294, 384-387, 388-392, 392-395,
                                                                      400-402, 402-406.
          plus vives réactions.
              Celle d’Édouard-Marcel Sandoz fut immédiate, et sans
          conteste décisive. Dans un premier temps, il offrit d’acquérir le
          terrain et les immeubles concernés. Puis, à l’issue de longues trac-
          tations – il s’agissait de convaincre les autorités de la Ville, mais aussi
          de dédommager les promoteurs empêchés de construire sur un
          terrain à bâtir, péripéties dont l’article cité en référence donne tous
          les détails – Édouard-Marcel Sandoz obtint avec l’appui du syndic
         Georges-André Chevallaz, la ratification le 11 mai 1962 d’un
          plan d’extension dit « Ouchy-la-Verte », garantissant le maintien des
          constructions existantes.
              Édouard-Marcel Sandoz faisait à cette occasion don à la Ville
          de Lausanne d’une somme de quatre millions de francs lui permet-
          tant de racheter les immeubles aux promoteurs. Le nouveau plan
          partiel d’affectation avalisé à la fin des années quatre-vingt-dix avec
          l’accord de la Fondation de Famille Sandoz, successeur d’Édouard-
          Marcel Sandoz, constitue le troisième et dernier acte, qui assure à
          long terme la sauvegarde du patrimoine architectural d’Ouchy, en
          préservant intacts son aspect naturel et son caractère unique, tout
          en confirmant sa vocation hôtelière.





















          Assiettes dessinées dans les années cinquante par Édouard-Marcel Sandoz   Fig. 5
          pour l’hôtel et produites par la manufacture Langenthal.  Un des deux grands lévriers en marbre de Carrare veiné noir et blanc placés de part
                                                                  et d’autre de l’escalier d’entrée du Beau-Rivage. Cette paire de chiens, sculptée par
                                                                  Édouard-Marcel Sandoz, fut exposée à la galerie Malesherbes de Paris en 1934.

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