Page 355 - Livre Beau-Rivage Palace
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1. Heinrich ZSCHOKKE, Vues classiques de la Suisse [Die klassischen Stellen der Schweiz     33. «Lausanne, dis-tu… » (F. SCOTT FITZGERALD, « Tendre est la nuit », op. cit., p. 1312).
     und deren Hauptorte in Originalstichen dargestellt], Paris : Lebrasseur, 1838, vol. 2, p. 83.  34. Ibidem.
  2. La citation complète de Proust dit : « Par le choix qu’en avait fait l’auteur, par la foi avec   35. Idem, p. 1316-1317.
     laquelle ma pensée allait au-devant de sa parole comme d’une révélation, ils [les   36. La nouvelle paraît pour la première fois en 1979 dans la revue Antaeus.
     paysages] me semblaient être – impression que ne me donnait guère le pays où je me   37. Le passage de L’éducation de Malika dit : « Ils arrivèrent à Lausanne au coucher du soleil
     trouvais, et surtout notre jardin, produit sans prestige de la correcte fantaisie du       et prirent des chambres dans un grand hôtel au bord du lac, à Ouchy. C’était bien plus
     jardinier que méprisait ma grand-mère – une part véritable de la Nature elle-même, digne       grandiose que l’auberge de Cortina, et les gens, qui n’étaient pas en tenue de ski,
     d’être étudiée et approfondie. » (Marcel PROUST, A la recherche du temps perdu. Du côté de      paraissaient à Malika beaucoup plus élégants. » (Paul BOWLES, L’éducation de Malika, Paris :
     chez Swann, Paris : Gallimard, 1987, p. 85).      Mille et une nuits, 1996, p. 43).
  3. « Vous n’aurez pas de peine à comprendre les sentiments que tous ces objets ont dû faire   38. Albert COHEN, Belle du Seigneur, op. cit., p. 695-697.
     naître en moi, vous qui connaissez mon amour pour Rousseau et le plaisir que j’ai eu à lire     39. Idem, p. 532-533.
     avec vous son Héloïse […]. Il faut que la beauté de ces lieux ait fait une profonde     40. Idem, p. 838.
     impression sur l’âme de Rousseau pour que ces tableaux fussent si exactes et en même
     temps si animés. En regardant bien, il me semblait reconnaître de loin l’esplanade qui avait
     eu tant d’attrait pour Saint-Preux. » (Nikolaï Michaïlovitsch KARAMSIN, Lettres d’un voyageur
     russe, Paris : Quai Voltaire, 1991, p. 59).
  4. Voir Gabriele SEITZ, Wo Europa den Himmel berührt. Die Entdeckung der Alpen, Munich, Zurich :
     Artemis, 1987, p. 134.
  5. KARAMSIN, Lettres d’un voyageur russe, op. cit., p. 60.
  6. Cité d’après Gabriele SEITZ, Wo Europa den Himmel berührt. Die Entdeckung der Alpen, op. cit.,
     p. 138 et suiv. Traduction d’après le texte allemand.
  7. Vladimir NABOKOV, Ada ou l’ardeur, Paris : Fayard, 1975, p. 432.
  8. Jean-Jacques ROUSSEAU, Julie ou la nouvelle Héloïse, Paris : Garnier-Flammarion, 1967 p. 534.
  9. Idem, p. 535.
   10. « Le lendemain matin, nous sommes repartis avec une famille d’amis anglais, et nous nous
     sommes rendus en train jusqu’à Brevet, d’où nous avons traversé le lac en bateau jusqu’à
     Ouchy (Lausanne). » (Mark TWAIN, Ascensions en télescope, Paris : Hoëbeke, 1994, p. 248).
   11. Idem, p. 250.
   12. Le narrateur de Twain constate à la fin de son livre : « Tout compte fait, je crois que les
     brefs voyages en Europe nous conviennent mieux que les longs. Les premiers nous préservent
     du risque d’être européanisés, ils gardent en vie la fierté de notre pays, simultanément,
     ils accroissent notre amour pour notre pays et notre peuple. Les longs voyages, en
     revanche, atténuent ces sentiments – tout au moins dans la plupart des cas. Celui qui
     fréquente beaucoup les Américains vivant depuis longtemps à l’étranger doit arriver à cette
     conclusion. » Traduction d’après le texte allemand.
   13. Henry JAMES, Daisy Miller (1878), Paris : Champ Libre, 1974, p. 54-55.
   14. Alphonse DAUDET, Tartarin sur les Alpes (1885), Paris : Fayard, 1901, p. 104-105.
   15. Comme l’expose Roland Flückiger-Seiler, le concept de Sehenswürdigkeit remonte à l’Anglais
     John Murray qui l’introduisit en 1836 dans son Handbook for Travellers on the Continent. (Cf.
     FLÜCKIGER-SEILER Roland, HotelTräume zwischen Gletschern und Palmen. Schweizer Tourismus und
     Hotelbau 1830-1920, Baden : Hier und Jetzt Verlag für Kultur und Geschichte, 2001, p. 19).
   16. Mark TWAIN, Ascensions en télescope, op. cit., p. 77.
   17. Voir à ce propos le justificatif de publication dans : Hans Christian ANDERSEN, Die schönsten
     Märchen und Geschichten, Munich : Gisela Perlet, 2004, note 56, p. 678.
   18. Hans Christian ANDERSEN, « La Vierge des Glaces », dans : Contes et histoires, Paris : Librairie
     Générale Française, 2005, p. 1143.
   19. Hans Christian ANDERSEN, Voyages en Suisse 1833-1873, Yens-sur-Morges : Cabédita,
     2005, p. 9, p. 172-173.
   20. Hans Christian ANDERSEN, « La Vierge des Glaces », op. cit., p. 1125.
   21. Henry JAMES, Daisy Miller, op. cit., p. 7.
   22. Alphonse DAUDET, Tartarin sur les Alpes, op. cit., p. 114.
   23. En français : Noël Pierce COWARD, Lunes de miel, Paris : L’Avant-scène, 2004.
   24. Vladimir NABOKOV, Ada ou l’ardeur, op. cit., p. 423.
   25. Idem, p. 433.
   26. Vladimir Nabokov. Interview pour la BBC, septembre 1969, dans : Vladimir NABOKOV,
 Partis pris, Paris : R. Laffont, 1999, p. 136.
   27. ABR, Livre d’or, note de 1952 : « Rien n’est plus beau que ce qu’on voit de ma fenêtre en
     ce moment – on voit la France. »
   28. COHEN Albert, Belle du seigneur, Paris : Gallimard, 1998, p. 858.
   29. Nous remercions vivement Evelyne Lüthi-Graf pour ce renseignement.
   30. Carte postale du legs de Stefan Zweig, Archives littéraires de Marbach.
   31. Stefan ZWEIG, « Au bord du lac Léman », dans : Romans, nouvelles et théâtre (II),
     Paris : Librairie Générale Française, 1995, p. 693.
 32. F. SCOTT FITZGERALD, « Tendre est la nuit  » (1933), dans : Fragments de Paradis,
     Paris : Omnibus, 1998, p. 1228.





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